La lune, lasse, un soir, a baissé ses yeux blancs Et les a faits couler le long des mers d’argent Son présage a soufflé une tendre folie Sur les flots et secoué les vagues dans leur nid
Un tombeau s’est ouvert au front de l’océan Une âme y est entrée ; un astre en est sorti Ton corps a disparu, livré au regard blanc J’ai vu s’évaporer aux rives ton esprit Couler ton souvenir. Te voilà à présent Abandonné au sel, au son des clapotis
Le murmure de l’eau, accompagné des chants Des sirènes dont l’air varie au gré du vent Berce ta sépulture et décore ton lit D’écume comme toi destinée à l’oubli.
Les morts sont des chansons Comme celle à qui font écho les trottoirs Dans les belles grisailles de Novembre Echo d’un cœur Les talons des passants comme ce rythme qui ne bat plus Mais des sourires à chaque porte Reflets de ton essence dissipée dans le froid Ils fêtent tous sans le savoir Ton anniversaire
Là-haut sur les monts rouges Là-haut où Les mers du ciel se brisent Et saignent au matin Je veux aller J’irai là-haut cueillir Un morceau de nuage Un pan de Ce que l’aube y accroche Et je ceindrai mon front De cet éclat Alors je reviendrai Sereine et j’oserai Vous baiser sur les joues Mes amours et Vous prendre dans mes bras Humides encore De perles d’ambroisie.
Peu importe la route si je sais que tu veux la prendre je t’y suivrai sans regarder, sans penser en arrière je t’y suivrai puisqu’elle m’importe peu
Seul me suffit le ciel et tes yeux dans lesquels je l’observe seule me suffit ta voix sans écho sur la route le soir gorgée de rosée
Je te suivrai le long du monde et m’allongerai à tes côtés nous partagerons l’horizon pour toi l’infini, pour moi la liberté et nos deux fronts dans la brise
L’air était calme et bleu Aucun vent n’agitait le monde Avec ses bourgeons, seul, il soupirait Le nez levé, la gorge claire Et vide comme un hoquet d’angoisse D’exaltation
Le silence épousait la brise Immobile accrochée aux branches Emmêlée au printemps naissant Qu’elle attendait
J’ai pris un brin entre deux doigts Un fin morceau de l’infini Il m’en chuchota les secrets Ceux qui rampent et se cachent En attendant
Le bout des branches où naît la fleur Remuait pour faire signe – à quoi Je ne le sais, au temps qui passe Peut-être ou au ciel qui le porte Et le dilue comme les nuages Passent et fondent dans un soupir.
Un simple jeu type Tetris, codé essentiellement avec PyGame. La taille de la fenêtre est modifiable, et la grille, ainsi que les blocs associés, s’y adaptent automatiquement.
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J’ai créé cette application dans le cadre de mon DUT technicien développeur (spécialité Java/Android) au CNAM : il s’agit d’une chasse aux trésors virtuelle en réalité semi-augmentée.
Le but est de trouver un certain nombre d’objets cachés, en un temps limité. Ces deux paramètres sont au choix de l’utilisateur.
La position des objets est calculée aléatoirement en fonction de la localisation de l’appareil. Pour les trouver, l’utilisateur explore ses environs grâce à la caméra arrière du téléphone : si celle-ci pointe en direction d’un objet, une croix apparaît pour l’indiquer.
Reste alors à s’approcher suffisamment, ou bien à cliquer sur la croix si celle-ci semble désigner un endroit dangereux ou inaccessible.
Pour fonctionner, cette application nécessite d’autoriser l’accès à la caméra et aux données de localisation. Elle recourt par ailleurs à l’accéléromètre et au magnétomètre pour calculer les données de rotation et d’orientation (azimuth, pitch et roll).
De manière générale, elle m’a également permis de travailler les mécanismes classiques d’Android, tels que le cycle de vie de l’application et des activités, les intents, le recours aux bundles et à la programmation concurrente, la gestion des interactions utilisateurs, etc.
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